Stratégies de paris au tennis : Guide complet pour prendre des décisions éclairées

Comment parier au tennis ?

 

Au Tennis, il existe plusieurs paramètres à prendre en compte pour éviter les pièges et dénicher les bons coups. Voici une liste de différents critères pour vous aider dans votre prise de décision.

Le classement :  Souvent mis en avant et facilement identifiable, le classement (ou ranking) est généralement le premier élément repéré par le parieur. Mais attention, ne se fier qu’au classement serait une erreur puisque ce dernier est calculé sur les résultats obtenus par le joueur au cours des 12 derniers mois. Il n’est donc pas rare de se retrouver face à des joueurs qui bénéficient d’un classement flatteur grâce, surtout, à leurs performances réalisées il y a 9, 10 ou 11 mois (bien plus que par leurs résultats récents). Pour résumer, le classement est un indicateur qui permet d’avoir une idée du niveau global d’un joueur sur l’année qui vient de s’écouler, mais qui reste relativement subjectif quand il s’agit d’évaluer son réel niveau à l’instant T.

La surface : Il existe trois types de surfaces sur le circuit principal. Le gazon/le dur, qui sont considérés comme des surfaces rapides, tandis que la terre battue, elle, est considérée comme surface lente. Chaque type de surface est représentée à un moment de l’année, on parle alors de « saison sur terre » (au printemps) ou de « saison sur herbe » (à l’été) etc… Même si certains joueurs s’expriment aussi bien sur surface rapide que sur terre battue, la plupart d’entre eux possèdent une préférence affirmée pour l’une des trois surfaces. On notera que certaines surfaces peuvent déroger à la règle comme la terre battue de Charleston réputée comme rapide, ou bien le dur d’Indian Wells reconnu comme particulièrement lent. Attention tout de même à ne pas enfermer un joueur dans un certain style, beaucoup arrivent à progresser au fur et à mesure des années sur des surfaces qu’ils n’affectionnaient pourtant pas au début de leur carrière. Identifier la surface de prédilection d’un joueur est un critère essentiel dans l’analyse du pronostic.

La forme du moment : Au tennis, la forme du moment est un critère essentiel à prendre en compte lors de l’élaboration de votre pronostic. Contrairement à une majorité de sports, le joueur ne peut compter que sur lui-même… La dimension mentale prend alors toute son importance et les séries (bonnes ou mauvaises) y sont très souvent liées. Les résultats sur les dernières semaines sont bien plus révélateurs du niveau d’un joueur que son classement. C’est d’ailleurs en repérant les joueurs qui enchaînent les bonnes performances (victoires en tant qu’outsiders ou défaites de justesse dans des matchs serrés) qu’on peut parvenir à anticiper une surprise. Et c’est encore plus vrai sur le circuit féminin où la confiance (ou non) joue un rôle encore plus important.

Le face-à-face : L’historique des confrontations (ou H2H pour « head-to-head ») peut également aider le parieur. Même s’il faut toujours contextualiser avec la période dans laquelle la précédente opposition s’est déroulée (forme à ce moment-là, surface, classement, etc.), certains joueurs possèdent un réel ascendant psychologique sur d’autres (ex : Djokovic a gagné ses 17 duels en carrière contre Monfils). Les joueurs s’affrontent parfois 3, 4 voire même 5 fois dans l’année, ils se connaissent donc bien et les complexes peuvent vite arriver en cas d’échecs répétés. Il est parfois plus sage de faire l’impasse sur un joueur qui rencontre sa « bête noire », même si la cote semble intéressante.

Top ranking : Le meilleur classement qu’un joueur a atteint au cours de sa carrière (ou top ranking) donne une bonne indication sur son expérience (ou non) sur le circuit. Il est néanmoins indispensable de le mettre en relation avec la période à laquelle il l’a atteint et donc son âge à ce moment-là.

La catégorie du tournoi : Hormis quelques cas très particuliers comme la Coupe Davis ou la BJK Cup (organisés par l’ITF), il n’est possible de parier que sur les tournois du circuit principal (ATP ou WTA). Les tournois sur lesquels on peut parier sont définis par l’ANJ (Autorité Nationale des Jeux). Un tournoi rapporte plus ou moins de points en fonction de sa catégorie : 250, 500, Masters 1000 ou Grand Chelem. Le prestige d’un tournoi ainsi que sa dotation (prize money) influent grandement sur la motivation et l’implication d’une majorité de joueurs. Il arrive régulièrement qu’un joueur bien classé lâche plus facilement un match quand il s’agit d’un tournoi 250. À l’inverse, un joueur moins bien classé aura tendance à aborder ce genre de tournoi plus sérieusement car l’enjeu est nettement plus important pour lui.

 

 

Stratégies de paris au tennis : Guide complet pour prendre des décisions éclairées

 

La dynamique sur la saison : Être capable d’analyser la dynamique d’un joueur sur l’ensemble d’une saison permet de repérer les opportunités ponctuelles ou, à l’inverse, d’éviter les pièges. Rare sont les joueurs qui parviennent à rester réguliers tout au long de l’année, nous avons plus à faire à des cycles dans la grande majorité des cas. Ces périodes peuvent aller d’une dizaine de jours à plusieurs mois pour les joueurs les plus constants.   ‘est en prenant en compte la progression (ou la régression) réalisée par le joueur à ce moment de la saison qui peut permettre au parieur de déceler une éventuelle « value ».


L’historique dans le tournoi
: Les précédents résultats d’un joueur dans un tournoi constituent aussi un élément à prendre en compte. Certains ont leurs habitudes, un ressenti qui leur est propre vis-à-vis d’un pays, d’une ville, d’un tournoi. Comme les autres critères, il est évidemment à prendre avec des pincettes. Mais une tendance peut parfois se dégager en observant les performances ou échecs du joueur par le passé dans le tournoi en question. 

La météo : ans les tournois joués en extérieur, la météo peut jouer un rôle important. Les matchs peuvent être repoussés de plusieurs heures voire reportés au lendemain si la pluie s’en mêle, et il n’est pas rare de voir un joueur disputer deux matchs dans la même journée.

Dans le cas d’un match interrompu, le break a tendance à être bénéfique au joueur qui était en difficulté avant la coupure (même si cela ne s’avère évidemment pas une science exacte). Le vent peut également être un élément qui influence le résultat d’un match. Certains joueurs ont du mal à s’en accommoder (ex : Sonego lors d’Indian Wells 2021), ce qui peut avoir pour effet de réduire les écarts de niveaux entre les joueurs.

 

Les paramètres extérieurs :  Dans cette section se trouvent tous les paramètres qu’on pourrait qualifier de secondaires, mais qui, cumulés, peuvent s’avérer décisifs dans la performance d’un joueur. Tout d’abord, le temps de récupération dont il a bénéficié entre deux tournois, et surtout la distance qu’il a dû parcourir pour s’y rendre. La fatigue liée aux trajets est parfois difficile à gérer pour les joueurs, qui doivent absorber jusqu’à 11 ou 12 heures de décalage horaire après avoir disputé leur dernier match deux ou trois jours plus tôt. On estime qu’il faut environ un jour au corps pour récupérer d’une seule heure de décalage horaire, même si certains s’adaptent mieux que d’autres. De plus, la vie personnelle de certains joueurs (mariage, naissance, sorties, etc.) influence forcément le rendement d’un joueur, tout comme sa santé mentale (ex : dépression d’Osaka en 2021, ou encore celle de Musetti toute la deuxième partie de saison). Enfin, les changements de coachs ou de staff ont tendance également à provoquer des changements radicaux dans les résultats d’un joueur. Celui-ci peut soudainement connaître une période de succès accrue ou avoir besoin de temps pour assimiler de nouvelles techniques et absorber de nouvelles charges d’entraînement afin de retrouver son meilleur niveau de performance. Il est possible de s’appuyer sur chat GPT pour l’analyse de ces données.

 

Tous ces critères, combinés et analysés avec soin, peuvent vous aider à prendre des décisions plus éclairées lors de vos paris sur le tennis. Cependant, gardez à l’esprit que le sport reste imprévisible et que même en prenant en compte tous ces éléments, il est impossible de garantir des résultats absolus. L’analyse et la prudence restent les maîtres mots pour maximiser vos chances de succès.

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